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Dans les rayons des grandes surfaces vous trouverez sans trop de problème un rayon comics. Et un autre réservé aux BD. Et encore un autre aux Romans Graphiques. Mais quelle différence y-a-t-il entre comics et bande-dessinée ?

BD et Bande-dessinée

La bande-dessinée désigne deux choses différentes. On peut parler de bande-dessinée de manière générale, sous sa forme artistique. Elle constitue ce qu’on appelle le neuvième art. Il est constitué de cases, de bulles, de planches, de tout ce qui forme l’art séquentiel.

L’art séquentiel est l’association du script et de la planche dessinée. Il a pour but de créer une lecture fluide de l’histoire racontée, à travers une succession de cases. L’œil doit passer naturellement de l’une à l’autre, par la simple acquisition des informations données par la précédente. On touche ensuite à la question du « L’image porte-t-elle le texte ? » et inversement.

Cette appellation touche toutes formes et genres de la BD. Le neuvième art ne se contente pas d’être un procédé. Il se décline de bien des manières, tant dans sa partie écrite que dans sa dimension graphique.

Mais en Europe, la BD désigne un album au grand format rigide. Sous cette forme, nous concevons la bande-dessinée : un travail artistique associé à un travail éditorial.

Comics = BD ?

Un comics n’est ni plus ni moins, le nom donné aux BD aux Etats-Unis. Tiré de Comic-Strip, Comics désigne la bande-dessinée dans son sens le plus général.

Les américains sont bien moins rigides. Ils appellent comics tout ce qui comporte des planches et des bulles. Ainsi, Asterix ou Tintin sont considérés comme des Comics Européens.

Il y a encore quelque années, ils considérés le manga comme du Comics Japonais. Mais la mode tend le public américain à découvrir la culture japonaise, et le terme « manga » se veut de plus en plus populaire.

En soi, Comics-Stuff pourrait traiter de Bande-Dessinée comme de manga en partant de cette définition. Mais ce serait inexacte du point de vue de ma situation d’européen et de la définition que je me suis forgé du comics.

Pour la version courte

Parce que les comics ne sont pas que des types en collants. Parce que ce ne sont pas des récits complexes et ennuyeux. Les comics sont des bande-dessinées. Et sa seule différence avec la BD est simple. Son origine. Le comics est américain. La BD est française.

D’autres facteurs peuvent agir sur une considération américaine ou européenne, comme le format, le contenu, ou la méthode de création d’une bande-dessinée. Mais le tout relève surtout d’une appartenance à un pays. Rien de plus.

Le comics et ses cousins

Au fil de mon expérience de lecteur, la définition du comics a changé. Elle était des bande-dessinées de super-héros – on parlait alors de comics français avec Infinity 8 ou l’univers Wanga Comics, tout comme le Fox Boy de Laurent Lefebvre.

De cette première définition, j’ai découvert ensuite les comics indépendants. Ceux qui ne mettent en scène aucun super-héros, mais un héros. Ils s’accordent à des genres généraux et populaires : du fantastique à la science-fiction. Des genres souvent mélangés.

Et enfin, des comics indépendants, j’ai découvert les graphic novels. Format plus prestigieux, ce sous-genre, si on peut l’appeler ainsi, est souvent une promesse de qualité de la part de l’éditeur. Il se définit néanmoins comme un contenu se suffisant à lui-même.

La culture comics s’est propagée. Elle se fait encore aujourd’hui de plus en plus connaître, au détriment de ces variantes : le comics indépendant et les graphic novels. Le comics est aujourd’hui résumé à Marvel et DC, si ce n’est uniquement Marvel.

Et c’est regrettable.

Voilà tout l’engagement de ce site, qui ne peut passer sous silence toute la production de ces deux grands éditeurs : partager les découvertes de ces comics dont on ne parle que trop peu.

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